Cette synthèse propose de comprendre les phénomènes migratoires contemporains et s'articule autour de trois axes : les origines et les cause des migrations, leurs effets et leurs conséquences, et les politiques migratoires.
La présente publication examine toute une palette de caractéristiques des migrants vivant dans l'Union européenne et les pays de l'AELE. Elle examine de façon distincte les migrants nés à l'étranger, les citoyens d'origine étrangère et la deuxième génération. Plusieurs aspects du statut socio-économique des migrants sont traités, dont la situation sur le marché du travail, la distribution des revenus et la pauvreté. Les effets des différents facteurs liés aux migrations (c'est-à-dire motif de migration, durée de résidence) sont examinés. La situation des migrants est comparée à celle de la population de référence non migrante.
Selon l'auteur, le problème de l'avenir de l'humanité ne réside pas tant dans la croissance démographique que dans nos modes de vie, qu'il s'agisse de l'urbanisation galopante ou de la biocapacité...
Le recensement n'est pas qu'un acte administratif ou scientifique, mais un acte politique. L'histoire des catégories utilisées par les recensements américains renvoie à celle d'un pays dont l'identité est intimement liée à une interrogation continue sur la composition même de sa population. Retrace l'évolution des catégories utilisées pour compter et classer cette population de 1790 à 1940.
A partir de données des vagues de recensement de 2004 et 2005, les auteurs montrent que l'apport des étrangères au taux de fécondité national est modeste malgré une fécondité en hausse chez les nouveaux migrants.
Les projections démographiques annoncent que la migration sera d'ici une génération le principal, voire l'unique facteur de croissance de la population. Aucun pilotage du solde migratoire, aucun ralentissement du regroupement familial ne sera de taille à inverser cette tendance, sauf à rêver d'immigration zéro ou d'un chimérique baby-boom. Effet d'une infusion durable et non d'une intrusion massive, le brassage des populations dans la société française est un défi à relever, au même titre que le vieillissement. Pour y faire face, mieux vaut discuter des principes que de briser des tabous. Quitte à repenser nos conception du volontarisme et de la souveraineté (quatrième de couverture).
Comment transmettre les résultats d'une recherche à la population enquêtée ? Ce cédérom fournit l'animation audiovisuelle utilisée pour la restitution auprès d'une population rurale du Mali, dans le cadre d'un suivi démographique engagé depuis 20 ans.
La région Nord-Pas-de-Calais est depuis longtemps une terre d'immigration, elle a accueilli tout au long du XXème siècle des populations venus de différents pays. Qui sont aujourd'hui les immigrés vivant dans la région ? D'où viennent-ils ? Quand sont-ils arrivées en France ? Comment vivent-ils ? Autant de questions auxquelles l'Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, ex-Fasild) et l'Insee Nord-Pas-de-Calais ont souhaité apporter des réponses précises et statistiques, fondées sur l'analyse des données du recensement de la population de 1999 et complétées sur certains thèmes par les premiers résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 et 2005.
Fruit d'une collaboration entre la Direction interrégionale Antilles-Guyane de l'Insee etl'ACSE, l'Atlas des populations immigrées en Guyane est une photographie objective des réalités démographiques et socio-économiques de l'immigration dans la région. Que sait-on des personnes immigrées de la région ? Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Quelles sont leurs conditions de vie ? Cet atlas a pour vocation d'apporter des réponses à ces questions.
Entretien entre Hervé Le Bras et Julien Ténédos sur les problèmes des études démographiques : « comment résister aux idéologies politiques qui saturent la démographie ? Comment étudier les populations ? »
Les auteurs, un démographe et un homme politique, analysent ensemble le problème de l'immigration. Ils montrent pourquoi ce n'est pas un problème d'origine ethnique ou religieuse, mais social, économique et familial. Ils récusent les préjugés et font des propositions concrètes pour une politique de l'immigration
Les discriminations dont sont l'objet certaines personnes dans des actes courants de la vie sociale (accès à un emploi, à un stage, à un logement...) sont un phénomène avéré en France. Les données statistiques publiques sont d'une grande utilité pour étudier les différences de situation par rapport à l'école, l'accès à l'emploi ou la mobilité sociale entre des populations d'origines différentes. L'échantillon démographique permanent de l'INSEE est une base de données dont les exploitations s'avèrent adaptées à cet objectif. Les données du recensement de 1999 incorporées dans cet échantillon complètent celles accumulées pour les mêmes personnes lors des recensements précédents, ce qui permet d'appréhender le rôle apparent de l'origine nationale, à niveau scolaire et milieu social équivalent, dans la fréquence du chômage que connaissent les jeunes issus de parents immigrés originaires non seulement des pays du Maghreb ou des autres pays d'Europe, mais aussi d'Afrique subsaharienne, de Turquie ou d'Asie du Sud-Est.
En quoi les immigrés ont-ils influé sur la démographie et l'économie ? Quelle est la réalité de la présence étrangère en France ? Comment les différentes nationalités s'intègrent-elles ? Que signifie de nos jours être un jeune issu de l'immigration ? Comment chacun affirme-t-il des identités multiples ? Pour répondre à ces questions, l'auteur relate des données replacées dans un contexte historique, international et européen